C'est ma critique la plus difficile à écrire jusqu'ici. D'abord parce que je considère la série télé comme une des plus grandes œuvres télé faites au Québec, et de loin la plus subversive. Et aussi parce que François Avard était un ami lorsque nous étions adolescents. Nous étions sept spectateurs dans la salle et il n'y a eu que deux petits rires en 1h37 d'un film qui se veut une comédie. Il y a des commentaires politiques féroces et quelques bons gags irrévérencieux, comme les nouveaux chiens de la famille, Justin et Sophie, et une scène superbe, inspirée du Moulin à images de Robert Lepage. Mais sinon, ce n'est que: réalisation sans imagination; humour éculé; mauvais jeu de la plupart des acteurs (en particulier, et c'est rare, des figurants); un scénario qui veut dénoncer la droitisation de notre société, mais qui est tellement boiteux qu'il glorifie presque ce qu'il veut dénoncer. Décidément, François, tu devrais laisser tomber l'écriture cinématographique et retourner à l'écriture romanesque. Au plaisir de bientôt, je l'espère, pouvoir lire ton cinquième roman.
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