Film documentaire coup de poing!
Le film n'est présenté qu'à la cinémathèque québécoise, donc pour tous ceux qui passent par Montréal, n'hésitez pas une minute.
Comment, des groupes de défense des animaux, qui encaissent des millions de $ sur le dos de la chasse au phoque, nient le besoin des Inuits de vivre de cette chasse!
Les Inuits démontrent brillamment dans ce film comment le bannissement des produits issus de la chasse au phoque par l'Union Européenne, malgré l'exception culturelle pour la chasse "traditionnelle" des Inuits, a engendré pauvreté, insécurité alimentaire, suicides en hausse et perte de leur identité et de leur culture.
Le coût de la vie est exorbitant dans le Nunavut (12 cans de boissons gazeuses, 82$, soit 7$ la can!)
Une peau de phoque vendues entre 10 et 50$ seulement, malgré tout le travail fait dessus.
60 000 peaux vendues avant le bannissement (à 100$ la peau) aujourd'hui plus que 30 000 peaux (à 10$ chaque!)
On voit qu'en matière de lobbysme, c'est encore et toujours l'argent qui mène.
Je ressors de ce film, enragé contre ces activistes qui savent depuis des décennies exactement ce qu'ils font endurer aux Inuits. Greenpeace a finit par présenter des excuses aux Inuits, mais c'est déjà tard.
Aucun de ces activistes n'a jamais cru bon de rencontrer les Inuits malgré toutes les demandes faites. Ou plutôt si, ils ne savent que trop bien pourquoi ils ne doivent pas les rencontrer, les Inuits eux, ont des arguments, des faits vérifiables, alors que les activistes ressassent des données vieilles de 30 ans. Les phoques ne sont pas en voie d'extinction. Les blanchots ne sont plus tués depuis 30 ans (alors que les campagnes anti chasse au phoque continuent d'utiliser les images de blanchons)
Des passages savoureux, notamment quand un élu du parlement européen dit à une étudiante Inuit "Je dois vous dire qu'en seulement quelques minutes vous avez su me faire comprendre l'enjeu de la chasse au phoque bien mieux que l'ambassadeur du Canada que je rencontre depuis 4 ans!"
C'est dire à quel point nos élus à Ottawa s'en contre-fichent de la communauté Inuit.
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