Film québécois intéressant sous plusieurs angles. Premièrement, en 1964, on parlait plutôt d'un film canadien car l'expression "québécois" venait tout juste de naître. Aussi, le Québec sortait de la "grande noirceur" puisque c'était l'époque de la révolution tranquille dont le film est un des premiers enfants sur le plan du cinéma. Ce film est plus progressiste que tout ce qui a été produit auparavant mais il est encore tourné en noir et blanc et les écarts de conduite (comme le langage) est étroitement surveillé. Ce film innove avec le procédé des "flashbacks" et ils sont habilement introduit par le montage. Par contre, le film est un peu trop poétique dans le sens où l'acteur principal parle à la caméra afin de raconter ses états d'âmes et cela donne une légère touche de surréalisme. Alors... s'agit il d'un drame policier ou simplement un essai poétique? Tout de même, ça demeure un bon film à la base dont l'intérêt additionnel vient de l'analyse qu'aujourd, hui, en 2010, on peut faire de la société québécoise de 1964.
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