C'est une histoire d'amour, aussi belle que tragique. Au-delà du désespoir, qui émane du film, il y a une étincelle d'espoir, qui transpire, qui jaillit dans cette oeuvre poignante, déchirante et drôle, tout à la fois. Il y a des scènes très fortes, appuyées par des mouvements de caméra, des plans, des cadrages. Des dialogues inspirés, inspirants, où même le français parlé joue un rôle, variant en débit, en intensité, joualisé à l'extrême, se transformant au gré des situations, des personnages... Des répliques drôles, assassines, cruelles. Une musique aussi, un éclairage, une atmosphère, bref un univers complet, sensoriel.
Il y a quelque chose d'unique dans ce film, de rare, que je n'ai pas souvent retrouvé dans un autre. Ce n'est pas tant l'interprétation, qui est fabuleuse, époustouflante, ni même le thème présenté, l'amour, le dépassement, le déchirement, l'espoir, ni même le scénario, parfaitement maîtrisé, ni de la réalisation, qui est, selon moi, absolument renversante, imaginative, inventive, magistralement portée à l'écran, avec une virtuosité déconcertante de l'image; je crois que tout le film devient un tout, il devient un état émotionnel qui nous chavire, même longtemps après le générique de la fin. Avec ce 5e film, Xavier redéfinit le 7e art. J'ai aimé tous ces films, mais celui-ci devient une référence. Dorénavant, si l'on me demande pourquoi j'aime le cinéma, je ne répondrai qu'un mot: Mommy.
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