Je mets 6 à regrets.
Je sors du visionnement de Tuktuq et la comparaison est donc inévitable.
Dans Iqaluit, les images de ville sont laides (fonte du pergélisol, laissant une belle gadoue dans les rues, des nids de baleine tellement les flaques d'eau sont énormes.
Des déchets partout.
Les quelques paysages filmés en-dehors de la ville se résument à des paysages de roches grises et de lacs entourés de falaises vertes abruptes.
Le scénario est minimaliste c'est le moins que l'on puisse dire.
Seuls aspects positifs la culture inuite est bien retranscrite dans la lenteur du déroulement du film. Le jeu des acteurs inuits est très crédible, alors que le jeu des blancs du sud est un peu surjoué.
La lumière est constamment grise, temps nuageux ou brouillardeux ce qui donne une atmosphère encore plus lourde et encore un peu plus "déprimante".
Maintenant, je réitère mon ras-le-bol de tous ces gens qui considèrent les salles de cinéma comme des cafétéria, des salles de restaurant. Bruit de papiers, bruit de nachos pris dans le plateau en plastique, puis mastiqués bruyamment quand on parle de mort à l'écran. Personnes qui se lèvent et parlent fort à la fin du film, durant le générique. Ce n'est pas parce que ces gens n'ont aucun intérêt pour le générique qu'ils doivent empêcher ceux qui le sont de le lire calmement et de rester dans l'émotion de la fin d'un film.
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Justement Thierry, je me passais exactement le même commentaire ce soir au cinéma Beaubien. Tous ces bruits avant et pendant le film, ces odeurs, ces gens qui jasent, d'autres qui arrivent en retard... quel manque de civisme! J'ai aimé Iqaluit. Natar Ungalaaq y est remarquable. En regardant ce film je pensais aussi à tous les défis que l'équipe de tournage a dû relever là-bas à Frobisher. J'aurais aimé en discuter.
Malheureusement, les conditions climatiques étaient exécrables la plupart du temps que le tournage a duré. Iqaluit la Ville est vraiment différente quand le soleil brille. D'ailleurs, l'été 2015 a été misérable dans la Capitale.