Qu'importe les écarts entre les technologies du cinéma et la culture et les moeurs de 1953 et d'aujourd'hui, ce classique mélange habilement le suspense et la satire de tel sorte qu'encore de nos jours on emprunte des façons de faire qu'on retrouve dans ce film. Les exemples abondent, je n'ai qu'à penser aux rapports entre Mario et Jo (l'élève et le maître) dont les rôles de "dominant-dominé" s'inversent peu à peu, c'est vraiment remarquable. Tout à fait de la trempe des productions de Peckinpah et Hitchcock, je considère ce film comme étant parfait et on oublie qu'il est en noir et blanc!
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