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    Unity

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    stevanharnad@ a écrit:

    6

    Immense déception — pour moi, mais je me suis sauvé après 20 minutes lorsque je n’en pouvais plus. Horreurs suivies d’horreurs, accompagnées de banalités exaltées et insipides prononcées solennellement par des vedettes en clip sonore. Earthlings avait été — et est toujours — d’une immense importance et utilité pour réveiller le monde à l’agonie indicible infligée aux animaux par les humains. Je n’ai pas été capable de regarder Earthlings non plus, mais je reconnais que ces témoignages sont indispensables pour sensibiliser cette vaste majorité d’humains qui est ignorante du fait que les telles horreurs se font, se font partout, et se font pour alimenter ceux qui mangent la viande et pour vêtir ceux qui portent le cuire et la fourrure. Earthlings n’était pas un film pour les véganes. C’était un film pour créer les véganes. Earthlings had been -- and still is -- immensely important and useful for awakening people to the unspeakable agony inflicted on (other) animals by humans, Dans les vingt minutes que j’ai pu supporter de Unity, les horreurs étaient majoritairement infligées par les humains aux humains, dans le contexte belliqueux, mais il y avait aussi des moments Earthlings où c’étaient les animaux qu’agressaient les humains — et on devinait déjà qu’il y en aurait davantage plus tard dans le film. J’ai quitté avant. Il y aura sans doute encore des extraits de Unity que les activistes pourront utiliser pour inspirer les gens à devenir véganes. Mais sauter les agressions humaines/humaines. Il n’y a aucune horreur qu’on inflige aux animaux qu’on n’inflige pas aux humains. Les « règles » martiales permettent tous. Mais en temps de paix, c’est interdit de faire ça aux humains. Pour les animaux, c’est toujours la guerre, et ils sont toujours les victimes impuissantes. Le film ne donne aucune nouvelle solution pour mettre fin aux guerres humaine/humaines, juste les clichés banals qu’on connait déjà. Et pour les animaux, à part des suppléments aux extraits déchirants genre Earthlings, il n’y a qu’un métissage d’exemples et de mots qui ne font aucune unité. Pour moi ce qui manquait dans cet appel à l’unité œcuménique des molécules, des organismes, de la terre, des planètes, des galaxies, de l’univers c’était la seule chose qui distingue les cas banals des cas importants, voir tragiques. C’est la propriété qui unifie les humains avec les (autres) animaux, et qui les distingue des molécules, de la terre, des planètes et des galaxies — et même des arbres: Cette propriété est la sensibilité, la susceptibilité à la souffrance. Envers les autres humains, nous trahissons cette propriété en temps de guerre (et de crime) mais envers les autres animaux nous la trahissons en tout temps. Peut-être qu’un miracle attendait ceux qui sont restés jusqu’à la fin. Si oui, quelqu’un pourra peut-être me le raconter…


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